Pourquoi tant de medecins francais sont-ils maltraitants ? – L’ “exemple” des gynecologues-obstetriciens.
Pourquoi tant de gynecologues-obstetriciens francais sont-ils maltraitants ? (Si le concept de maltraitance medicale vous est etranger, chacun pourra lire ici une suite d’articles via ce thi?me.) 1° Reponse courte : parce qu’ils paraissent (de)formes comme ca et que l’ensemble de ne se revoltent pas contre votre (de)formation. (Oui, il y en a qui se revoltent et qui se comportent de maniere correcte au milieu des patientes. Beaucoup. Mais ces gynecologues-la n’ont pas la parole. Et, surtout, ils paraissent rarement responsables d’la formation au plus haut niveau. S’ils l’etaient, la maltraitance gynecologique ne pourrait etre pas aussi frequente, et son existence aussi souvent niee avec des professionnel•le•s.)
2° Reponse longue : Transgression et trahison
Le contrat implicite que marche bien.e patient.e qui consulte votre medecin consiste a lui accorder sa confiance (et a se “mettre a nu”, au propre et au figure) dans l’attente de devenir au minimum ecoute.e, rassure.e, informe.e et soulage.e. On ne va jamais consulter 1 medecin pour etre insulte.e ou rabroue.e. C’est pourtant et cela se produit, tres souvent, en France.
(Oui, ca se produit aussi ailleurs, mais ca ne justifie et n’attenue en rien cela se passe en France et ca ne justifie pas non plus qu’on ne le denonce nullement. Et non, encore un coup ce propos ne vise gui?re la totalite des gynecologues-obstetriciens individuellement ; il cause de la corporation, de le ideologie, de ceux des membres qui ne respectent nullement l’ethique du lait, et qui compromettent, et, le travail de ceux qui sont respectueux de une telle ethique. Si vous pensez que critiquer le fonctionnement de la institution reste une insulte a tous ceux qui en font partie, je vous invite a ne pas lire la suite de votre texte. Il va vous mettre en colere, et il est inutile que vous perdiez votre temps ici.)
La maltraitance ourtime abonnement physique et verbale en gynecologie reste ouvertement alimentee par les prejuges (de sexe, de genre, d’orientation, de classe) et elle decoule du concept meme de specialite medicale.
Car une specialite, c’est un champ de savoir delimite de maniere arbitraire. A l’interieur de ce champ de savoir, les confortables devraient etre guidees constamment par une preoccupation premiere : soigner.
En realite, tel la totalite des champs de savoir, la gynecologie et sa “s?ur”, l’obstetrique, font l’objet de confortables fortement impregnees d’ideologie. En France, cette ideologie est profondement sexiste.
Prenez le “critere 06 un” de bonne sante feminine – j’ai nomme : le cycle menstruel. Saviez-vous que sa duree “ideale” de vingt-huit jours est entierement arbitraire, ainsi, a ete fixee par les medecins, sans argument scientifique, au debut du siecle dernier ? Mes enquetes de grande envergure menees depuis des annees cinquante (en pays anglo-saxons et scandinaves) ont montre que moins de trente pour cent des dames ont un cycle de 28 semaines. Mes deux tiers restants ont des cycles de 23 a 35 temps, voire plus – et ce, sans Afin de autant que leur fertilite soit compromise. Le cycle “normal” fut fixe a 28 semaines parce que celui-ci semblait correspondre au cycle lunaire. C’est dire que votre notion (antediluvienne) reste erronee : le cycle lunaire reste de 29,5 temps, et non de 28 !
De plus, la fertilite apparente de la femme depend de bien d’autres facteurs que la duree du cycle : age, poids, alimentation, heredite, etat de sante, frequence des rapports sexuels, fertilite du partenaire, hasards de la recombinaison entre les gametes de l’un et de l’autre, nombre d’enfants deja nes, duree de l’allaitement, etc. L’anthropologie moderne a ainsi montre que les femmes prehistoriques etaient rarement menstruees avant l’age de 20 ou 25 annees (faute d’une ration alimentaire suffisante) et passaient de tres longues periodes sans menstruations. Beaucoup n’en etaient jamais moins tout i fait fertiles – notre existence en est la preuve !
Neanmoins, ca, l’immense majorite des GO ne le savent nullement ; ou, di?s qu’ils le savent, ils ne le disent nullement. Ils ne peuvent donc jamais rassurer les femmes qui s’inquietent d’un cycle “anormal”. (Et ils ne diffusent nullement ces precisions rassurantes par l’intermediaire des journaux. )
Et non juste ils ne vont pas pouvoir pas nos rassurer, mais ils ont furieusement tendance a aggraver les trucs en voyant de l’anormal la ou il n’y en a peut-etre pas et en prescrivant des examens (dosages sanguins, echographies) et des remedes inutiles – toujours les memes Du Reste. Convaincus que chaque fois qu’une femme presente votre symptome, celui-ci est lie a un “desequilibre hormonal”, ils prescrivent essentiellement… des hormones. Une pilule Afin de les regles douloureuses et les poitrines trop petites. De la progesterone pour raccourcir un cycle “trop long” ou pour un retard de regles inhabituel. Un anti-androgene concernant l’acne, ou une pilosite “trop importante”. Un traitement hormonal substitutif “parce qu’il faut empi?cher l’osteoporose”, meme a toutes les femmes qui ne se plaignent de rien et ne courent pas de risque.
Car, comme l’integralite des specialistes, nos GO ont appris des “criteres diagnostiques” par c?ur – aussi ils font tout leur possible concernant des plaquer sur ce que disent ces dames ; ils ont appris a prescrire prises de sang et comprimes, alors ils ne s’en privent jamais. Et ils disposent tout d’un jouet couteux, spectaculaire, qui leur donne le sentiment de devenir dote d’une boule de cristal. J’ai nomme : l’echographe.